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Le développement des compétences, la réforme de l’éducation et la formation liée au marché du travail pour les futurs emplois d’Afrique subsaharienne sont des enjeux cruciaux pour les gouvernements de la région.
« Je me cherche, je me débrouille », un film de 30 minutes de Marcus Onalundula, produit par Solidarité Laïque avec le soutien de l’Agence Française de Développement qui révèle la précarité de l’emploi des jeunes en Afrique Subsaharienne. Ce film est la compilation des réalités de trois pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Sénégal). Il a été projeté les 22 et 25 février à l’hôtel Lwili à Ouagadougou, en présence de nombreux acteurs de l’éducation et du monde du cinéma. Il faut noter la présence éffective de Pascal Kouamé, Directeur opérationnel Afrique Subsaharienne, Amérique latine, Caraïbes et Noaga Pierre Sawadogo, Directeur régional Afrique Subsaharienne.
En effet ce court métrage « 30 minutes » dépeint la réalité face à laquelle les jeunes sont confrontés. Aujourd’hui, 60% des chômeurs en Afrique sont des jeunes. Et, précision de taille, beaucoup de ceux qui travaillent sont sous-employés: soit en travaillant dans le secteur informel, soit en travaillant que quelques heures ou aidant dans les fermes familiales ou encore dans les entreprises familiales. Ils se battent comme des entrepreneurs «nécessiteux» de survivre, jonglant souvent avec de multiples emplois informels.
Les jeunes sans emploi sont plus susceptibles de devenir des criminels, d’être attirés par des groupes militants et de contribuer ainsi à des troubles politiques. Avec la rareté des opportunités économiques, « le coût de la participation » à des comportements nuisibles est plus bas qu’il ne le serait dans un autre contexte.
Beaucoup de jeunes quittent la campagne pour la ville dans l’espoir d’y trouver des emplois et de meilleures conditions de vie. Mais parce que la plupart des pays ne se sont pas encore engagés sur la voie de l’industrialisation, les centres urbains ne sont pas en mesure de les satisfaire. Donc, à court terme, seules les activités rurales, agricoles ou non, peuvent effectivement créer des emplois pour la plupart des nouveaux arrivants sur le marché du travail.
Ainsi donc, Solidarité laïque le programme “Compétences pour demain”, qui succède à Top Eduq s’adresse aux jeunes des banlieues des grandes métropoles. Ces zones périurbaines que rejoignent les migrants régionaux sont sous-équipées en infrastructures éducatives et socio-éducatives.