Partager les connaissances du terrain, s’imprégner des pratiques éducatives d’autres horizons, tel est l’objectif de la foire aux savoirs des RFA 2016 de Ouagadougou. De 10H 30 à 18 H30, la somptueuse salle d’exposition de l’hôtel Somkieta a vu défiler, des autorités du milieur éducatif tant au niveau central que déconcentré, acteurs de la société civile œuvrant dans le domaine de l’éducation. Des hommes politiques ainsi que des partenaires techniques et financiers du système éducatif Burkinabè.
Plusieurs acteurs de l’éducation étaient de la partie
Les quatre thématiques à savoir l’éducation de base, la petite enfance, l’éducation inclusive et l’éducation non formelle ont constitué les grands axes de l’exposition, exposition toutefois qui a ravi les invités du jour.
La prise en compte de la dimension genre et environnement dans la réalisation des projets a constitué la thématique d’une table ronde. Il s’est agi de faire le bilan des expériences acquises sur le terrain en mettant en exergue les bonnes pratiques ayant pris en compte ladite dimension.
Les échanges durant la table ronde
Le Sénégal, le Bénin et le Burkina ont donc chacun partagé leurs expériences dans le domaine. On note par exemple l’implication des hommes dans des projets dont les bénéficiaires sont directement les femmes, le choix d’intervention dans les localités regorgeant le plus de difficultés, l’intégration des jeunes dans la mise en œuvre des projets, la prise en compte de l’éducation inclusive. En outre une représentation considérable des 2 sexes, l’équité dans la zone géographiques, l’implication des enfants dans la sensibilisation sont également des pratiques qui furent citées lors cette table ronde.
Les différents coordinateurs des réseaux et le modérateur de la table ronde
« L’absence de politique formelle du genre constitue une faiblesse dans la mise en œuvre des projets », affirme Emmanuel Togbe, coordinateur du RADEB au Bénin. Selon ce dernier, les pesanteurs socio-culturels constituent également un élément clé qui ne favorise pas la prise en compte de la dimension genre et environnement. Aby SANE, coordinatrice du CNDERAO au Sénégal a également souligné la nécessité d’avoir un guide d’orientation sur la dimension genre et environnement.
Quant au spécialiste du Genre, GASPARD ONOKOKO du CNDREAO au senégal, a conclu le débat en appréciant positivement les points qui ont été soulevés. Il n’a pas manqué de rappeler aux uns et aux autres de ne point confondre les slogans et les messages dans la prise ne compte du genre et de travailler à intégrer des approches et actions genre dans la mise en œuvre de leurs différents projets.
La communication du RODEB